Au 15e siècle les Européens ont besoin
d’or. Ils veulent aussi s’assurer le commerce des
épices. De même, animés par la foi Chrétienne, ils veulent
combattre le monde Musulman.Grâce aux progrès de la marine, ils
se lancent à l’assaut des océans.
Le prince Henri le Navigateur ( 1394
– 1460 ) rassemble à Sagres près du Cap St
Vincent, un groupe de savants qui, grâce aux progrès de
la cartographie, réussissent la première collection
cartographique de l’époque. Ils construisent la caravelle à cinq voiles.
Henri le Navigateur crée un conseil de la
marine qui prépare minutieusement les grandes
expéditions. Ses navires contournent l’Afrique et
cherchent une route vers l’Est, pour aborder aux
Indes, pays de l’or et des épices. Sans un exceptionnel
développement scientifique et technique de l’art de
la navigation, le Portugal n’aurait pu entraîner le
mouvement Européen des grandes découvertes. Une
aventure audacieuse mais scientifiquement préparée.
Cent cinquante ans d’expériences marines,
réalisées avec des matériels et des instruments
nouveaux, assurent le succès de cette navigation
océanique.
Les exigences de ces expéditions obligent les
Portugais à réaliser un nouveau type de bateau qui
révolutionnera la navigation :
" LA CARAVELLE ".
Construite en 1440, haute sur l’eau, de dimensions moyennes
( environ 25 m de long, 10 m de large ) légère et rapide,
dotée de puissantes voiles carrées ( dites voiles latines ).
Elle peut affronter les grandes navigations. Elle sillonnera les
mers pendants près d’un siècle. Le gouvernail augmente la
maniabilité du navire. La caravelle peut s’approcher du
rivage, jusqu’à 3 m de fond.
Aux Portulans succèdent des cartes de
l’Atlantique qui, même lorsqu’elles ne font pas état
de la latitude, montrent la supériorité des Portugais dans ce
domaine.
Pour naviguer, on mesurait le temps avec un sablier. Il sert
aussi à calculer la vitesse du bateau et donc, d’avoir une
idée de la destination parcourue.
Le loch : il sert à mesurer la vitesse du bateau.
C’est une planche à laquelle est fixé un fil sur lequel se
trouvent des nœuds espacés d’environ 1 m 50. On jette
la planche à la mer à l’arrière du bateau. Elle reste
immobile sur l’eau, tandis que le fil se déroule du bateau.
Au bout d’une minute et demie comptée au sablier, on peut
calculer la distance parcourue.
La boussole :
d’origine Chinoise, elle est utilisée en Occident
dès le début du 13e siècle. Elle permet aux marins de
s’orienter même la nuit et par temps couvert.
L’arbalète : ou bâton
de Jacob. Permet de mesurer la hauteur au-dessus de
l’horizon de l’étoile Polaire (ou du soleil ).
Donc de calculer la latitude du point d’observation.
L’astrolabe : cet
instrument nautique permet de calculer la hauteur des
astres au-dessus de l’horizon, donc de déterminer
la latitude.
